La boîte des songes
Dans l’ombre douce où naissent les chimères,
Un rêve glisse, sans bruit, sans lumière.
Il vient de nulle part, il n’a pas de passé,
Mais son parfum d’étoile vient tout embrasser.
La boîte est close, et tout semble parfait,
Un écrin d’or où le monde se tait.
Dedans, des visions, des plaisirs suspendus,
Des mondes entiers, des cieux jamais vus.
Mais l’homme pense, et l’homme veut savoir,
Il force le sceau, il brise le miroir.
Et dans l’éclat de cette vérité nue,
Les rêves s’envolent, les peurs sont venues.
Réalité et songe, en duel éternel,
Se mêlent, s’embrassent, se font criminels.
Et la vie concrète, jadis si limpide,
Devient un théâtre aux coulisses vides.
Pourtant, dans le chaos, une voix s’élève,
Un murmure ancien, un souffle de rêve :
« Ne ferme pas les yeux, mais garde le cœur,
Car même dans la chute, il reste la lueur. »
Les beaux rêves naissent mystérieusement, c'est l'unique solution de ce qui vient de nulle part. Les beaux rêves sont magiquement bénéfiques et remplis de plaisir. Mais lorsqu'on réfléchit et qu'on imagine des réalités virtuelles, la folie humaine nous dicte de matérialiser cette idée en un rêve fou. Ouvrir la boite de Pandore consiste à libérer les deux mondes (réalité/rêve), cette ouverture détruit les limites qui font que la vie concrète est magnifique à vivre...
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